MONNAIES ET DETECTIONS

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Monnaies et Détections

Archive pour février, 2012

Trésor en donation

La société archéologique de Lavaur, Tarn, a récemment bénéficié d’une donation en provenance des demoiselles de Roucou-Crayol, consistant en une vingtaine de monnaies, dont quelques-unes provenaient d’un trésor ! Il y avait dans le lot, deux rarissimes deniers de Raymondin (Raymond VII) frappés au XIIIe siècle. Le trésor, composé de 1680 monnaies féodales, 1300 deniers et 380 oboles, fut découvert par un paysan en 1900, sur l’emplacement d’une église (St Vincent) disparue, au lieu dit la Garrigue.

Source : ladepeche.fr

Trouvaille 62.30

Jean-Pierre à Saint Sauveur a fait cette belle hache plate en bronze. Hache plate à bords légèrement trapézoïdaux, de longueur inconnue et d’époque de l’âge du bronze ancien -2000 à -1700.

Mémoire d’une chasse à la météorite à Le Mont-Dieu – II

Météorite Mont-Dieu

Suite à la déclaration de découverte d’une météorite de 364 kg auprès de la Préfecture des Ardennes, j’ai reçu une réponse début juillet et j’en ai surtout retenu ceci :

« Il n’y a pas découverte par le pur effet du hasard lorsqu’on recherche avec un détecteur de métaux, qu’on a sollicité une autorisation pour chercher et qu’on trouve un fragment d’une météorite dont l’existence est connue depuis 1994. La propriété de l’objet du fragment de météorite que vous avez extrait de la forêt domaniale du Mont-Dieu appartient donc intégralement à l’État, propriétaire du terrain. »

Après un courrier de contestation de ma part, une nouvelle réponse de la Préfecture me parvient début août et m’informe qu’elle consulte ses services afin de lui apporter tout élément utile à l’étude de ce dossier.

En attendant leur réponse, je ne reste pas les bras croisés…
La suite dans Monnaies & Détections n° 62

 

trouvaille 1.5

Ardillon d’une boucle mérovingienne. Il reste des traces d’argenture et on devine deux losanges et quatre ocelles en guise de décorations. 

trouvaille 1.4

IMP.AVRELIANVS.AVG / ?                        IMP.AVRELIANVS.AVG / VIRT.MILITVM

Deux antoniniens de l’empereur AURELIEN (214 – 275). Celui-ci a fait entourer Rome de solides murailles destinées à protéger la capitale de l’empire d’éventuelles invasions germaniques alors que la ville était ouverte depuis sa création. L’édification de ces remparts témoigne de l’insécurité croissante. Les traits de l’empereur et sa cuirasse montrent un homme déterminé, près à faire face à l’ennemi. Ces deux monnaies ont été frappées à TICINVM (Pavie en Italie) Valeur moyenne : 250 Francs et 200 Francs.

trouvaille 1.3

Ampoule de pèlerin médiévale en plomb, dans laquelle on transportait de l’eau benite pendant le voyage du croyant a saint Jacques. En motif : la croix du Languedoc

trouvaille 1.2

Monnaie trouvée par Fabrice sur un vieux chemin dans le Puy de Dôme.

Belle monnaie en argent de 8 réales émise sous Ferdinand VI  roi d’Espagne (1713 – 1759).

Cette monnaie a été frappée au Mexique grâce aux  énormes quantités d’argent extrait des mines locales. La couronne royale posée sur les deux globes figurant la planète en dit long sur les ambitions colonialistes de cette époque. Valeur indicative : 600 Francs.   

Oradour, c’est ce village français de la Haute-Vienne, à environ 20 km de Limoges, qui fut détruit le 10 juin 1944 par un détachement de SS et vit sa population quasi intégralement massacrée – la plus grande des tueries de civils commises en France par les armées allemandes… On peut donc comprendre que Robert Hébras, 86 ans, l’un des deux survivants des six miraculés qui ne comptèrent pas parmi les 642 victimes d’Oradour, s’est dit positivement étonné, lundi, après l’annonce de perquisitions chez six octogénaires soupçonnés d’avoir participé à la tuerie. « Je suis agréablement surpris qu’ils (les Allemands) recherchent toujours des criminels (…) Maintenant, il faut en savoir plus. Si ce sont des criminels de guerre, ils doivent évidemment être jugés », a-t-il déclaré. Et on peut le rassurer sur ce plan : les crimes de guerre ne sont pas prescrits en Allemagne. Mais « cela me surprendrait qu’il s’agisse de donneurs d’ordres : à l’époque, ils devaient avoir mon âge, 19 ans », a cependant ajouté M. Hébras. Les six Allemands perquisitionnés, tous âgés de 85 ou 86 ans, affirment quant à eux n’avoir pris aucune part au massacre. (P.De, d’après afp)

Source : Le Soir, 07/12/2011

Trouvaille 62.04

Veuillez trouver en pièce jointe la photo d’une pièce mérovingienne trouvée par un de mes clients en pays de Forcalquier à Villemus. Elle semble rare. Dimension 15 mm de diamètre, 0,9 g, bien conservée (Clovis 3 vers 582 ?). 

Jean-Pierre à Paulhiac.

Vraisemblablement un tiers de sous au nom de Clovis II 639/657 frappée à Arles

A/CHLODOVEUS buste au diadème perlé.

R/.VTOCREPVS ?  dans un cercle perlé : une croix, le pied soudé à degré et un globule, accosté des lettres AR (ARELATVM) et au dessous XX.

Inédit, en cours d’étude et hors cotation. Un prochain article plus complet lui sera dédié.

Les oratoires et calvaires

Calvaire médiéval (XIIIe siècle) dit Croix des miracles. (La crucifiction).

Pendant les trois premiers siècles, et surtout lorsque sévissait la persécution, les chrétiens tenaient leurs assemblées et exerçaient leur culte partout où ils pouvaient trouver un refuge ou un lieu isolé : champs, bois, navires, solitudes, étables etc…Tout leur tenait lieu de temple comme le mentionne un texte ancien : « Quivis locus ager solitudo navis stabulum instartempli ad sacros conventus veragendos fuit ». Il n’est pas moins avéré toutefois qu’il exista même dès lors des églises publiques où les fidèles se réunissaient dans les intervalles de paix qui leur étaient de temps en temps laissés, car l’histoire nous apprend que plus d’une fois les empereurs romains en décrétèrent la démolition. Alors pour suppléer aux églises proprement dites, ils se construisaient des oratoires cachés aussi bien à l’extérieur que dans un bâtiment ou une demeure. Ceux d’intérieur furent nommés « oratoires domestiques ». Sur ces emplacements d’oratoires se tenaient les synaxes ou assemblées des fidèles pour la pratique du culte religieux. Si l’oratoire se trouvait dans une maison, la pièce lui étant réservé s’appelait « cénacle » généralement placé à l’étage…

La suite dans Monnaies & Détections n° 62