MONNAIES ET DETECTIONS
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Monnaies et Détections
Archive pour septembre, 2013
Les puits sont des structures chargées d’histoire, où l’homme a recherché une source de vie. Il fallait construire des puits et aménager des fontaines pour que l’on puisse avoir l’eau avec un certain confort. Aujourd’hui ces édifices qui sont des témoignages historiques, se retrouvent parfois classés au patrimoine à cause de leur rareté. N’ayant plus leur utilité dans une époque moderne, beaucoup de puits ont été détruits. Cet article donne une idée sur ce que pouvait être pour l’être humain ces constructions, qui par la suite furent parfois associées à une légende.
Dans certaines régions de France, les puits d’époque antique sont encore nombreux en surface. Source de vie et de légendes multiples, ils en ont fait rêver plus d’un sur des faits miraculeux et inexplicables, donnant même quelquefois un emplacement de trésor ou de dépôt d’armes. Combien de puits ont fait l’objet de jets de monnaies pour la réalisation de vœux, cette tradition existe depuis fort longtemps. Souvent le puits a fait l’objet de cache de trésor monétaire, soit enfoui au pied du muret de la margelle qui reste un repère idéal pour celui qui le cache, soit dans une excavation rebouchée dans le muret du puits.
Le puits venant du latin « puteus » est à l’origine un trou profond creusé en terre par la main de l’homme, soit pour se procurer de l’eau, soit pour opérer l’extraction de la pierre, de la houille, etc… Les puits peuvent être de multiples formes et dépourvus d’une margelle, revêtus de maçonneries diverses selon les époques de construction. Ils étaient creusés en général à environ deux mètres sous la nappe liquide. Au fond de l’excavation, on pouvait trouver un rouet ou une plate-forme circulaire en bois de chêne sur lequel étaient posées ensuite les premières assises de maçonnerie. La structure proprement dite était constituée de pierres et de moellons assemblés avec un mortier d’époque, et la margelle était constituée en général de pierres plus grosses que les autres.
Les puits dits « artésiens » ont donné leur nom à des puits forés, parce que c’est dans la région de l’Artois qu’ils ont été le plus en usage depuis le bas moyen-âge, toutefois des études ont permis de donner une datation plus ancienne….
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La maison d’enchères Bonhams, chargée de la vente du trésor de Riceys, à profité de l’effet trésor pour vendre une collection de monnaies d’or plus ou moins rares. Le clou de la vente était une monnaie commémorative anglaise de 1839. Frappée à 300 exemplaires et dans un état fleur de coin, cette monnaie a remporté l’enchère la plus haute, atteignant les 81 900 dollars, soit environ 61 000 euros.
Source : bonhams.com
Objets courants en détection : les plaques fiscales de vélocipèdes
Qui n’a pas durant ses sorties détection eu la surprise d’extraire des premiers centimètres de la surface de la terre, une plaque, en métal blanc ou en aluminium, représentant en relief une année du siècle dernier ?
Sa fragilité due à ses nombreuses années passées en terre et à la finesse de son métal en font un objet difficile à trouver en parfait état. Bien souvent pliée, écornée, incrustée de terre, elle reste difficilement nettoyable mais un léger frottement à la paille de fer très fine peut parfois suffire à déchiffrer son millésime et à lui redonner la brillance de ses débuts !
Cependant, son histoire reste bien souvent une énigme pour nombre d’entre nous… Je vais donc tenter d’éclairer de ma lanterne les chercheurs en quête de savoir…
Pour commencer, le vélocipède est le nom français donné par Karl Drais à sa Draisienne pour son importation en France en 1818. La draisienne est un véhicule en bois avec très peu d’acier, à deux roues alignées que l’on fait avancer en poussant sur le sol avec ses pieds. Elle est munie d’une sorte de guidon qui permet juste de poser les mains et d’un dirigeoir, sorte de levier permettant d’orienter la roue avant. Le vélocipède devient ensuite un nom générique qui est à l’origine du terme « vélo » utilisé dans le langage courant pour désigner une bicyclette.
La plaque de vélo française doit son apparition à la loi du 28 avril 1893 selon laquelle les possesseurs de vélocipèdes devaient, à compter du 1er juin 1893, s’acquitter d’une taxe. A cette époque, les propriétaires de vélocipèdes s’intensifiaient parmi la classe aisée de la société, qui voyait par cet usage un moyen de déplacement fort agréable. Son prix élevé en faisait tout de même un « sport » coûteux. Il n’en fallut pas plus pour que naisse une proposition de loi menée par un certain Monsieur Deloncle François, député des Basses Alpes, pour taxer par un impôt ce moyen de locomotion en pleine expansion. Grâce à cette taxe (si je peux dire) nouvellement créée, le ministère pouvait désormais s’appuyer sur des chiffres concrets et non des évaluations floues pour recenser aisément le nombre de propriétaires de vélocipèdes en France. C’est ainsi qu’en 1893, on dénombrait 138 000 possesseurs de cycles en France, et plus de trois millions en 1914 !! …
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Il paye au supermarché avec un faux billet de 30 €
http://www.rp-online.de/panorama/deutschland/mann-bezahlte-aus-versehen-mit-30-euro-schein-1.3357791
A Dulmen, petite bourgade allemande, un homme a ramassé lors d’une promenade dans un parc un billet ayant toute l’apparence d’un billet de 20 euros mais avec la valeur 30 euros. Il se rend compte que ce doit être un faux billet et le range dans son porte-monnaie distraitement. Puis il fait ses courses plus tard et paye avec ! Le plus drôle c’est que la caissière ait accepté son paiement avec ce curieux billet de 30 euros ! Il y a déjà eu en Allemagne des cas similaires de billets contrefaits fantaisie.
J’ai toujours été attiré par le mystère insondable des puits. Ces tunnels verticaux ponctuent ma région où l’eau circule en abondance dans le sous-sol. Adolescent, j’aimais partir à la recherche de ces points d’eau, qui jouxtent les maisons en ruines, pour descendre encordé afin de les explorer avec une lampe frontale.
Au fond, j’appréciais l’instant fugace où levant les yeux vers le cercle de lumière en surface, je me sentais vraiment, vraiment tout petit.
L’idée folle de trouver un souterrain ou une salle secrète filant à angle droit dans la cavité ne me quittait pas. Hélas, ma région dispose d’un sous-sol majoritairement sableux et ces caches souterraines sont surtout utopiques.
C’était à cette époque, reconnaissons-le, des excursions particulièrement inconscientes car de multiples pièges pouvaient se refermer sur moi : éboulement des murs tout d’abord, quand les parois du puits étaient bâties en moellons. La végétation a tôt fait d’infiltrer ses racines et de desceller les pierres. La profondeur ensuite, même si je prenais garde d’éviter les puits encore en « eau » et dépassant les trente mètres. Les faux planchers, lorsque des branchages, jetés au fond, s’arrêtent à mi-puits et forment un socle instable recouvert d’humus par le temps. Ces faux planchers sont des pièges redoutables et on ne présage jamais de la profondeur qu’il peut y avoir en dessous. Et enfin les gaz stagnants, dus à la fermentation des végétaux ou à la décomposition de carcasses d’animaux jetés à la va-vite. Le dioxyde de carbone est formé par l’activité biochimique du sol et a tendance à demeurer au fond. J’avais pris l’habitude avant toute exploration de descendre une bougie allumée au bout d’une ficelle et si la flamme venait à s’éteindre… La descente devenait par le fait caduque. …
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On vous en parlait dans le n° 70 de Monnaies & Détections, un coffre en laque d’origine japonaise et ayant appartenu au célèbre cardinal, celui des mousquetaires ! Ce coffre perdu pendant la Seconde Guerre mondiale en 1941, acheté en Angleterre par un couple de Français il y a une quarantaine d’années et ramené en France, ce qui lui a permis de bénéficier d’une autorisation de sortie du territoire (autorisation qui dope sensiblement, le mot est faible, le résultat des enchères) sur une estimation de 200 000 euros. Le coffre de Mazarin, s’est envolé à 7,311 millions d’euros ! Record mondial pour ce type d’objet ! Ce morceau d’histoire, de France, quitte le territoire pour les Pays-Bas, les Musées français n’ayant pas pu suivre l’enchère… c’est le Rijksmuseum d’Amsterdam qui s’est offert le coffre. En quelque sorte un retour aux sources, ce coffre fut acheté en 1658 par l’ambassadeur de France à Amsterdam pour le compte du cardinal Mazarin…
Source : le figaro.fr