Découverte en 2005, l’épave du Rooswijk, navire hollandais de la Compagnie des Indes Orientales fit naufrage en janvier 1740 sur un banc de sable au large du Kent, Angleterre. Aucun des 250 membres d’équipages, soldats et passagers, n’en réchappa, c’est d’ailleurs le hasard d’un déplacement de sable sur le haut fond qui est à l’origine de la découverte. Les archéologues anglais et hollandais qui exploitent l’épave y ont trouvé un beau trésor de monnaies, des dollars d’argent mexicain, en parfait état et frappées pour le plus grand nombre entre 1735 et 1738. Le navire étant considéré comme militaire, sa cargaison appartient aux Hollandais. La fouille n’étant pas finie et personne n’ayant retrouvé d’archive, on ne sait pas ce que transportait le Rooswijk, il est donc possible que l’épave réserve encore de belles surprises…
Source : theguardian.com
MONNAIES ET DETECTIONS
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Monnaies et Détections
Archive pour octobre, 2017
En début de cette année, je suis passé par la Touraine pour faire une visite à mon oncle et ma tante qui habitent un petit village (Thenay) entre Montrichard et Contre ; un village ou je vais depuis ma tendre enfance. Là-bas, je suis tombé sur un journal qui relatait la commémoration d’une bataille qui eut lieu à Pontlevoy le 6 juillet 1016, et qui opposa Foulques Nerra comte d’Anjou et Eudes II comte de Blois. Je fus surpris de cette information : depuis soixante ans que je viens dans cette région je n’en avais jamais entendu parler.
Curieux je me suis mis en quête d’informations complémentaires, et je réussis à trouver sur une carte le lieu où fut érigée la stèle pour la commémoration du millénaire de cette bataille. Le lendemain dans la matinée, par une température de moins cinq degrés et un beau brouillard givrant, je me rendis sur les lieux pour découvrir cette fameuse stèle et ce champ de bataille, dont honnêtement je ne vis pas grand-chose, la visibilité étant limitée à une cinquantaine de mètres du fait du brouillard.
Situation
Pontlevoy est situé sur un vaste plateau, non loin des sources de l’Amasse qui coule vers Amboise, et sur la petite rivière des Aiguilleuses qui se jette dans le Cher entre Bourré (Benregius) et l’ancienne station romaine de Thésée, la Tassiaca de la carte de Peutinger. La grande route de Blois à Montrichard et à Loches traverse aujourd’hui Pontlevoy. Elle est la seule sur ce point.
Dans les temps anciens, deux voies, au contraire, occupaient cette partie de la contrée. L’une, à l’ouest : c’est la grande voie qui, de Blois, après avoir traversé le Beuvron, aux Montils, se dirigeait sur l’Aquitaine, par Montrichard, ou le point qu’il occupe, par Faverolles, Le Liége, Loches, Ligueil et La Haye. Cette voie avait une importance considérable ; l’autre, à l’est, se détachait de la première aux Montils, passait à Monthou-sur Bièvre et à Sambin, comme la grande route actuelle ; mais là elle inclinait à l’est, passait entre Pontlevoy et Thenay, peut-être à Thenay même (probablement à l’est de Thenay au lieu-dit Les Creusiaux où fût fouillée dans les années soixante, une villa gallo-romaine ; le lieu de la fouille servit plus tard de décharge publique, puis fût comblée) pour bifurquer un peu au-delà et tourner, au sud-est vers Bourré, et au sud-ouest vers Thésée. Ces tracés ne sont pas une hypothèse, ils sont facilement identifiables sur place.
L’existence de ces deux voies explique du reste, la position stratégique de Pontlevoy au Moyen Age. Ne pouvant commander, dans la stricte rigueur du mot, l’une de ces routes importantes sans négliger l’autre, on avait bâti un château fort entre les deux pour les surveiller (à cette époque un château fort se composait bien souvent d’une simple tour construite en bois). Ajoutons, car ces dispositions seront indispensables à connaître plus tard, que, placé ainsi entre deux routes, Pontlevoy avait dû s’en créer de nouvelles à son usage particulier. On retrouve encore, en effet, de ce bourg aux Montils, un vieux chemin connu sous le nom d’ancien chemin de Pontlevoy à Blois ; il continuait entre Pontlevoy et Montrichard ; mais dans cette partie, il a était absorbé par la grande route moderne. Dans la direction de Bourré, partait aussi de Pontlevoy, un embranchement qui allait se souder à la voie de l’est déterminée plus haut.
Il y avait donc sur cette partie du plateau, pour résumer, deux voies, et entre les deux, un chemin qui était indépendant et qui desservait directement le château soit du côté de Blois soit du côté de Montrichard ou de Bourré.
Quant au rôle que ce château devait jouer dans les guerres qu’amenait la situation respective du comte de Blois et du comte d’Anjou, un coup d’œil sur la carte suffira pour comprendre.
De Pontlevoy, il était facile, en effet, de se jeter dans la vallée de l’Amasse pour aller inquiéter Amboise. Si l’on tentait quelque opération sérieuse sur cette forteresse, on pouvait être soutenu et ravitaillé par Blois, sans que l’ennemi eût le moyen de s’y opposer. Par Pontlevoy, en gagnant Bléré, on avait toujours une communication assurée entre Blois et Tours. Enfin, gardant la route par laquelle le comte d’Anjou aurait pu, de Loches, pousser une pointe sur le Blésois, en se faisant soutenir par les Ambasiens, Pontlevoy permettait d’aller, par cette même route, inquiéter Loches et ses environs. En outre se reliant, au moyen de la route de Thésée, à la grande voie de Tours à Bourges, il donnait facilement la main à Saint-Aignan, et dans le cas où la garnison d’Amboise venant à monter l’Amasse, aurait menacé le premier de ces châteaux, du second on venait à son aide.
Après un descriptif de l’environnement, voici un résumé des prémices et du déroulement de cette bataille, selon diverses sources d’archives et de travaux d’historiens.
Qui étaient les antagonistes ?
D’un côté se trouvent EUDES II, comte de Blois et son fidèle vassal, Gelduin, seigneur de Pontlevoy ; de l’autre FOULQUES III NERRA (dit FAUCON NOIR), comte d’Anjou et pour la circonstance, Herbert Eveille chien, comte du Maine.
Ces deux comtes ont usé de l’absence de l’un comme de l’autre, pour mener, chacun à son tour des razzias sur les terres ennemies, faisant payer un lourd tribut aux paysans qui subissent pillage et incendie de leurs récoltes.
Tout tend à se faire équilibre dans la marche de l’humanité comme dans le monde physique ; et dès qu’il y a excès quelque part, il y a bientôt réaction. La position des Tourangeaux et des Blésois dans la vallée du Cher et les environs, n’était plus tenable. Geldun de Saumur et Geoffroy de St-Aignan se plaignirent amèrement au comte de Blois du préjudice que leur portait le château de Montrichard, et demandèrent à grands cris qu’une expédition fut préparée pour s’en rendre maître. Geldun, surtout faisait valoir, non seulement qu’il avait à souffrir du voisinage de la nouvelle forteresse, mais encore qu’elle avait été à son égard un sujet de spoliation, et que son patrimoine s’en était considérablement diminué.
C’était Eudes II qui tenait alors le comté de Blois. Il était le second fils d’Eudes 1er et de Berthe, mariée, depuis au roi Robert, et il avait succédé, en 1004, à son frère aîné Thibault II. Eudes II avait des possessions immenses et une ambition à la même mesure. Mais ces ambitions étaient principalement tournées vers la Champagne, et la Brie, possédées par Etienne, son proche parent, vieux et sans lignée, dont il surveillait les intentions. La Bourgogne, sur laquelle il pouvait avoir des droits du chef de sa mère, ne le laissait pas non plus indifférent. Peut-être, dans son désir d’agrandissement, faisait-il d’autres rêves encore ? Comment avec de telles préoccupations aurait-il sérieusement songé à la Touraine ?
(À cette époque, le roi de France Robert II dit le pieux, qui a régné de 996 à 1031 avait un territoire très petit et qui était coincé entre les possessions du comte d’Anjou sur toute la façade ouest, et du comte de Blois qui avait des possessions au sud et en partie à l’est, et qui par héritage cherchait à prendre possession de la Champagne, de la Brie et de la Bourgogne ; ce qui aurait étouffé le royaume du roi de France. Le comte d’Anjou et le comte de Blois étaient de ce fait plus puissants que le roi de France).
Du reste, il venait de soutenir une guerre assez rude contre Richard II, duc de Normandie, et ses troupes avaient été fort maltraitées en 1006 devant le château de Tilliéres, où le comte du Mans, Hugues son allier, avait été contraint de prendre la fuite. Les circonstances étaient donc peu favorables. Aussi le comte de Blois n’écouta-t-il qu’à moitié les plaintes de ses vassaux, et, tout en formant le projet d’une nouvelle coalition contre Foulques-Nerra, mena-t-il cette affaire avec une extrême lenteur, n’opposant à son ennemi que les expéditions de ses vassaux, auxquelles il prêtait le secours de quelques troupes blésoises.
On ne sait combien de temps cet état de choses aurait duré, lorsqu’une nouvelle entreprise du comte d’Anjou vint tout-à-coup tirer Eudes de sa torpeur et appeler toute son attention sur la Touraine.
A une demie-lieu seulement de la ville de Tours, sur la rive droite de la Loire, vis-à-vis de l’ancien couvent de St-Côme, et au débouché de la vallée de la Choisille, s’élève comme un promontoire un monticule abrupt, relié d’un côté aux collines de la Choisille, de l’autre à celle de la Loire. Ce lieu se nomme aujourd’hui Bellevue. Au XIe siècle il avait un nom moins poétique ; il s’appelait Montboyau. La seule chose qui doive nous occuper c’est son ancienne valeur stratégique. Avec la ville de Tours pour objectif, elle était à nulle autre pareille. Aussi dès que Foulques-Nerra, revenu de Jérusalem, eût accompli tout ce qui regardait ses fondations pieuses il reprit la suite de ses plans en Touraine ; son premier acte fut de s’en emparer et de la fortifier.
Pourtant il fallait une audace d’autant plus grande pour prendre ainsi position à la porte de Tours, que la forteresse de Langeais, enlevée à Foulques en 995, était restée aux mains de ses ennemis. C’était donc entre deux places fortes, dont l’une était une ville importante, que le comte d’Anjou venait résolument se camper.
Eudes II sentit le danger de la situation. On était alors en 1015, et la grande querelle d’Eudes avec le duc de Normandie s’était apaisée, grâce à l’intervention du roi Robert qui avait craint de voir la guerre favoriser le séjour en France des rois de Suède et de Norvège, appelés au secours de l’armée normande. Le comte de Blois était donc libre de ses mouvements. Il en profita pour mettre une armée sur pied, et toutes les dispositions furent prises pour affranchir cette fois la Touraine de la domination envahissante du comte d’Anjou.
Eudes II veut en finir. Il comprend la menace que représente la construction méthodique en des points stratégiques de nombreuses tours fortifiées par Foulques-Nerra. Très confiant, il s’appuie sur un nombre d’hommes d’armes nettement supérieur à celui de son adversaire. C’est sans compter sur la ruse dont ce dernier est capable.
De son côté Foulques-Nerra ne reste pas inactif. Le comte du Mans, Hugues 1er, venait de mourir. Allié d’abord du comte de Blois, dans les querelles de ce comte avec le duc de Normandie, Hugues avait été fort mal traité, et n’avait regagné son comté qu’avec des difficultés sans nombre. Foulques-Nerra en avait profité pour le forcer de se reconnaître son vassal. C’était maintenant Herbert 1er, fils d’Hugues qui tenait le comté, et Foulques lui faisait la guerre, espérant profiter de sa jeunesse pour s’emparer de ses états. Mais Herbert se défendait vaillamment. Foulques se hâta de s’accommoder avec lui, et il eut l’art de s’en faire un allié fidèle, qui lui fournit des troupes contre Heudes II et il marcha de sa personne sous la bannière d’Anjou.
Les préparatifs
C’était donc les grands préparatifs de part et autres. Tout annonçait que le choc serait terrible, et la lutte persévérante. Le plan du comte de Blois était de se porter d’abord sur le château de Montrichard, de s’en emparer, et de reprendre ainsi possession de toute la vallée du Cher. Le château de Montbazon ayant été enlevé au comte d’Anjou, à une époque qu’on ignore, Eudes n’avait point à s’en occuper, et Montrichard pris, il se serait porté avec toutes ses forces sur Montboyau pour en faire le siège en règle ; car cette position ne pouvait en aucune façon être enlevée par un coup de main.
Foulques comprit le plan de son ennemi ; il rassembla ses troupes à Amboise, où vint le rejoindre le comte Herbert, et bientôt, informé de la marche du comte de Blois, remontant la vallée de l’Amasse, il se porta sur l’arête même du plateau, en avant et au nord de Pontlevoy. Là, il s’embusqua, sans doute sur la lisière, ou sous les premiers couverts d’un bois connu aujourd’hui sous le nom de « bois royal » mais dont les limites étaient alors beaucoup moins restreintes. Dans cette position qui le couvrait, Foulques était près de la grande voie que nous avons signalée à l’ouest, et n’avait que quelques pas à faire pour se porter au besoin, sur le chemin de Pontlevoy à Blois.
Le comte du Maine de son côté, gagna la vallée du Cher par la voie d’Amboise à Bléré, et, remontant cette vallée, vint poser son camp sur la rive droite de la rivière, un peu au-delà de Montrichard, près du bourg de Bourré.
Il est possible qu’en disposant ainsi ses troupes, Foulques gardat, en cas de succès, la secrète pensée de couper la retraite à son ennemi du côté de Blois, et de refouler sur la voie de Bourré, pour le prendre entre deux gros de troupes. Mais dans tous les cas, les dispositions prises étaient excellentes. En effet les troupes de Foulques gardaient les routes de Montrichard ; mais si par une habile manœuvre, le comte de Blois parvenait à dérober sa marche du côté de Bourré pour se jeter inopinément sur la forteresse du comte d’Anjou, il trouvait le passage gardé, avec la rive droite du Cher, et devait avant tout livrer une bataille. Deux corps d’armée s’appuyaient d’ailleurs mutuellement. Si celui d’herbert venait à faiblir, Foulques laissait quelques troupes dans la position qu’il occupait, pour maintenir la forteresse de Pontlevoy, et marchait avec le reste, au secours de son allié. Si au contraire, le corps de Foulques qui soutint la bataille et qu’il fût malmené, Herbert accourait à son aide. On voit que la tactique de Foulques était tout aussi sûre que sa stratégie, et bien lui en prit ; car la fortune des batailles fut, en ce moment décisif, sur le point de le trahir.
… La suite de l’article dans Monnaies & Détections n° 96
La pierre philosophale, tout le monde connait l’histoire, est censée pouvoir changer le plomb en or ! L’alchimiste Nicolas Flamel aurait percé son secret vers l’an 1400. Ça c’est la légende. Plus près de nous une bande d’arnaqueurs qui exerçaient leurs talents dans la Marne et le Nord de la France avaient, eux, inversé le système transformant l’or en plomb, c’est plus facile et surtout plus rentable si on vous vend du plomb pour de l’or ! C’est le GIGN qui a mis un terme à l’arnaque, après plusieurs plaintes et certainement plus de victimes inconnues. Le système était bien rodé, des annonces sur le Net et ailleurs pour des pièces d’or, principalement des Napoléons et quelques monnaies étrangères, proposées bien sûr à des prix imbattables. L’acheteur démarché à son domicile avait les monnaies d’or devant lui, qui pour x raison étaient toujours remises dans un petit sac de toile, avec une excuse genre : il ne faut pas les rayer… Et une fois l’or payé, en cash forcément, un tour de passe-passe remplaçait le sac d’or par un sac de mêmes dimensions et poids contenant du plomb ! Le montant du préjudice pour six victimes connues dépasse actuellement les cent mille euros…
Source : francebleu.fr
Un beau trésor du XVIIIe composé de 75 monnaies en argent, toutes du même type, des écus dit « aux branches d’olivier » et au portrait de Louis XV. Les monnaies sont datées de 1726 à 1790. Avec ce terminus (date de la dernière monnaie) il y a de grandes chances que la Révolution française soit la raison de l’enfouissement du trésor. Certaines des monnaies ont pas mal circulé et sont bien usées, d’autres sont en parfait état, entre 50 et 800 € pièces d’après l’estimation.
Révolutionnaires et pas seulement pour l’époque des monnaies, car, oui, c’est un trésor découvert au détecteur de métaux en France ! Ce n’est pas rare, ce sont les déclarations de découvertes qui le sont beaucoup plus… Ce trésor ayant été trouvé sur un terrain privé appartenant à la famille de l’inventeur, il ne devrait, normalement, pas avoir de problème pour cette découverte dûe au pur effet du hasard !
Source : letelegramme.fr
A l’image de Janus, dieu bifrons de la mythologie romaine, les forêts de la planète peuvent revêtir deux visages. Le premier, ordonné par l’homme sous la forme de gigantesques exploitations de bois d’œuvre, laisse peu de part à l’imaginaire. Forêts plantées, tracées au cordeau, entretenues, pour être un jour « cueillies » à maturité. Le second visage laisse la part belle au rêve et au mystère. Forêts primaires, peu impactées par l’homme, elles sont devenues, au cours des siècles, des lieux difficiles d’accès, sauvages, pour ne pas dire hostiles. Pour les populations riveraines du passé, pénétrer une forêt mystérieuse relève de l’inconscience. L’inconnu fait peur et on entretient cet effroi par le biais des contes et légendes. Certains ne s’y sont pas trompés comme les brigands ; des lumières ou des bruits entendus nuitamment conditionnent cette répulsion pour les sylves sauvages et éloignent bien commodément les curieux. Une forêt crainte est un formidable lieu où l’on se cache, et où l’on cache des richesses acquises de manière illicite. Mais tout ne se révèle pas lié à l’activité humaine… Qu’en est-il des créatures étranges aperçues au détour d’un sentier, de ces formes spectrales à travers les ramures, de ces cris déchirants ou de ces lueurs célestes ?
A cheval sur deux pays, la France et l’Espagne, la forêt d’Iraty s’étend sur près de 17.300 hectares. Une des spécificités de cette sylve en fait l’une des plus grandes hêtraies d’Europe. Le tronc de cette essence d’arbre fut notamment utilisé pour confectionner les mâts des navires de la Marine royale. Cependant, l’exploitation de cette forêt a longtemps été conditionnée par son accessibilité, un relief encaissé et le manque de route en faisait un territoire particulièrement difficile. Il faudra attendre 1964 pour voir les premières routes tracées, suppléant ainsi aux antiques chemins muletiers. Aujourd’hui, Iraty est devenue un espace de sylvopastoralisme, hautement prisé du tourisme, trouvant en ces lieux la possibilité de parcourir sur des chemins de randonnées aménagés, une véritable forêt légendaire.
Les contes et légendes font la part belle à cet espace forestier impénétrable, on y aura placé les célèbres lutins du panthéon basque, les Laminak¹. Ces petites créatures ont une apparence pour le moins originale, les deux sexes arboreraient des pattes de poules, de canard ou de chèvre. Les mâles seraient particulièrement velus, portant fièrement une longue barbe qu’ils nouent autour de leur ceinture. La femme Lamina détiendrait la beauté que leurs hommes ne possèdent pas. Ce peuple impénétrable, comme Iraty, aime la proximité des sources et des fontaines et possède d’immenses trésors qu’il fait souvent briller au soleil. Ces trésors sont conservés la plupart du temps dans leurs abris souterrains, que l’homme n’a de cesse de vouloir pénétrer pour en ramener une part. Parfois, la fréquentation humano-lutine débouche sur une aide mutuelle, d’autres rencontres peuvent très mal se dérouler, alors, le courroux des Laminak est dévastateur.
1.« Laminak et autres gardiens de trésors basques », Monnaies et Détections, n° 39, avril-mai 2008.
… La suite de l’article dans Monnaies & Détections n° 96
En 2004 une Canadienne, Mary Grams, perdait sa bague de fiançailles dans son jardin, elle l’avait cherchée en vain et finalement avait fait une croix dessus, sans penser à l’époque à faire appel à un prospecteur, il doit pourtant bien y en avoir, au Canada… Treize ans plus tard, sa belle-fille a retrouvé la bague tout simplement en ramassant des carottes ! Ce qui a donné cette surprenante photo, la carotte ayant poussé juste au-dessus et à travers la bague ! Ce n’est pas la première fois que l’on voit ce genre de trouvaille, prise par une carotte ou une betterave, dans le Nord de la France, patrie de la betterave. Les chaines de nettoyage des légumes sont souvent équipées de détecteurs de métaux, principalement pour les éclats d’obus qui pullulent dans le secteur, mais on peut aussi y trouver de beaux artefacts bien plus intéressants. A méditer si vous passez près d’un tas de betteraves au cours d’une prospection…
Source : http://journalmetro.com