En réponse à Gweltaz : « Une histoire de détection bretonne » M&D n° 100
Mis à part les 2 balles « en fer » sûrement chemisées en acier avec un placage de cuivre ou de cupro-nickel, avec un noyau de plomb et malheureusement difficilement identifiables, vous avez 2 sortes de projectiles :
– Les plus anciennes, en plomb : ce sont des balles du système GRAS, calibre 11 mm, dénomination 11 x 59R (R = rimless : bourrelet) Modèle 1874 en plomb pur ou durci à l’antimoine en fonction des modèle. 3 types de balles : modèle 1874, 1879 et 1879-83. Elles pèsent toutes 25 g (poids théorique) pour une longueur comprise entre 27 et 28 mm. Les cartouches étaient chargées de poudre noire. (photo 1)
– Les plus « récentes », en Tombac : 90 % de cuivre et 10 % de zinc, sont du système LEBEL, calibre 8 mm, dénomination 8 x 50R Modèle 1886 à balle D. Les balles originales étaient de forme cylindro-ogivale avec un méplat. Elles étaient chemisées de maillechort (alliage de cupro-nickel et de zinc : 55 % Cu, 25 % Zn, 20 % Ni) avec un noyau en plomb. En 1898, pour améliorer la portée et la précision, le Capitaine Désaleux propose plusieurs modèles de balles désignées A,B ,C et D et c’est le 4e modèle, le modèle D qui fut adoptée. C’est une balle de forme bi-ogivale, monolithique en Tombac. Elles pèsent environ 12,8 g pour une longueur de 39,20 mm. Une gorge de sertissage fut ajoutée en 1905. Les cartouches à balle D furent fabriquées jusqu’à la veille de la 2e guerre mondiale, bien qu’il existait un modèle adopté réglementairement en 1932. Les cartouches sont chargées de poudre dite « sans fumée »
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