Dimanche 25 janvier 2004
A 14 h je pars chez Philippe et nous allons dans les labours en revenant vers le village. Il y a des briques à un endroit près de l’Ariège mais aucune pièce ni de débris de poteries. Je ne trouve qu’un double tournois. On va ensuite à un autre endroit : il me dit que c’est là qu’il a trouvé l’as de Nîmes et l’amulette phallique. Mais on ne trouve qu’un autre double tournois lisse et des morceaux de plomb. Je lui parle du site du bord de Garonne chez Claude et je lui promets de l’y amener.
Samedi soir 31 janvier 2004
Je monte chez Dominique (il est seul, sa femme et la petite sont au loto de l’école) voir un sabre et surtout les deniers romains et les monnaies à la croix qu’il a trouvés.
Lundi 2 février 2004
A 8 h je vais chez Claude et Paulette. Je prends le café chez eux en arrivant puis je descends en bord de Garonne. Il fait froid mais très beau. Je fais les deux extrémités du terrain, elles finissent en pentes abruptes dans l’eau, il n’y a pas d’autre accès que le chemin actuel. Il ne devait pas y avoir de gué non plus vu les berges très encaissées et la profondeur des eaux. Je remonte par le chemin pour le prospecter, mais j’arrête au bout d’une dizaine de mètres car il est empierré et les trous remplis de débris de briques, restes de plâtre et de béton. En haut de la crête je pars à droite au lieu de revenir à la ferme de Claude, je reste sur le bord de la falaise, en lisière du champ. J’arrive à une statue (Sainte Germaine ?) avec des ex-voto fixés sur le socle de ciment. La vue est magnifique sur la Garonne et la plaine au-delà. Je reviens sur le champ du bas et je commence à prospecter, mais je ne trouve qu’une pièce romaine très fruste (elle est presque carrée, avec le S C), deux doubles tournois, un quart d’anneau en bronze, une fibule (il manque le bout fin de l’ardillon), trois plombs de filet. Je ramasse aussi deux pesons de métier à tisser, l’un en terre cuite, l’autre taillé dans une pierre blanche friable, et trois fonds de tasse ou de pot en sigillée, dont l’un avec une estampille dans un cartouche carré. Je repars à la tombée de la nuit en m’arrêtant chez Claude leur faire voir les trouvailles que je leur laisse pour donner à Eric.
Lundi 23 février 2004
J’ai 57 ans aujourd’hui. A midi je vais chez Claude car Eric veut m’amener sur les terres qu’il a achetées dans la plaine de l’autre côté de la Garonne. En chemin il me raconte que le gars qui les lui a vendues avait un Tésoro et il a trouvé « plein de trucs ». D’ailleurs depuis qu’il a ces terres il voit souvent des prospecteurs dans le coin, soit dans ses champs, soit aux alentours. Je fais toute la parcelle qu’il m’indique, derrière une villa. C’est une petite pente qui descend vers un canal de moulin qui rejoint le ruisseau plus loin, la Louge. Il y a effectivement des tegulae, et même un beau morceau de sigillée, mais que des ferreux. Par contre après le troisième poteau téléphonique je tombe sur un endroit où je trouve une bonne douzaine de plombs de scellés, sûrement des plombs de sacs de semences. Retour à 16h30 en ramenant Eric chez lui.
Il a neigé le vendredi soir 27 février et le samedi soir 28 février.
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