Ou anneau penannulaire, souvent présenté comme un système prémonétaire, des bagues ou anneaux ser
vant de monnaie… Les “rings money” sont datés de l’âge du Bronze. Celle-ci est la trouvaille d’un prospecteur anglais dans le comté du Norfolk, contrairement aux apparences, elle n’est pas en or massif mais plaqué or ! Un placage bien épais sur un noyau en bronze, placage qui a parfaitement tenu depuis 3 000 ans ! Le musée du château de Norwich est sur les rangs pour acquérir l’anneau. Précisons que l’on ne sait toujours pas comment étaient portés les anneaux penannulaires, à l’oreille, dans le nez, attachés aux cheveux ou ailleurs ,sa fonction reste mystérieuse… Une découverte qui a donc été réalisée au détecteur de métaux, la base de données anglaise “Portable Antiquities Scheme” extrêmement précise, rapporte que depuis sa création en 1997, douze “rings money” en or ou plaqués or ont été découverts sur le comté du Norfolk, les douze rings money recensés ont toutes été découvertes au détecteur de métaux par des prospecteurs amateurs. En France, faute de loi stupide, on en voit très rarement… pourtant ils s’en trouvent, on peut en voir une très belle en or lamellé (or / électrum) dans le numéro 75 ou sur le blog de Monnaies & Détections en tapant dans la recherche : penannulaire.
MONNAIES ET DETECTIONS
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Monnaies et Détections
À travers photos, trouvailles singulières, observations personnelles, critiques et digressions à partir d’une collection éclectique de plusieurs centaines de pièces.
Quand on tape « Fibule » sur un moteur de recherche, on trouve : Du latin fibula (attache). Et quand on essaye fibula, on tombe sur un os ou plus exactement une attache des os dans la cheville,
les Anglais disent quant à eux pour cet artefact : fibula que l’on traduit en français (trad. Automatique) en
péroné (Le terme péroné pour l’os de la jambe est remplacé en anatomie moderne par fibula ! Les Allemands disent « Fibel » qui se traduit en français par « Abécédaire » et depuis peu par fibule. Au début la fibule sert à « attacher » justement les pans de vêtement et va rapidement devenir aussi une décora-
tion, un signe distinctif d’appartenance à un ordre, une région, un grade ou porteur d’un message religieux ou même amoureux. À noter que les deux spirales (sur chaque artefact) ne sont pas inversées et sont enroulées à gauche. La spirale double est sans doute la première représentation symbolique matérialisée dans les fibules, c’est un très riche symbole universel et représente dans le développement de sa spire, en partant du centre de l’une, l’évolution et en revenant vers le centre de l’autre,
l’involution soit dans l’ordre la naissance, la vie et la mort… Mais on peut repartir du centre en suivant le fil
c’est le recommencement, c’est l’infini !
On a coutume (sur les photos dessins et parutions) de représenter l’arc en haut et l’ardillon au – dessous, or il suffit de réfléchir une seconde pour s’apercevoir que le poids de l’arc fait basculer la fibule, la boule ici pèse d’ailleurs 50 g ! sur la fibule de droite on peut voir que le dos est plat et reposait sur le vêtement.
Voici différentes manières de concevoir la position de la fibule, de G à D sur les revues, sites marchands ou forums, puis sur les études spécialisées et enfin sur un bas-relief romain.
la suite sur la revue Monnaies&Détections N°130
Une trouvaille rare :un moule à denier complet de faussaire gallo-romain
Suite à notre échange, je vous joins les photos sous divers angles de la matrice. J’ai aussi réalisé des moulages, donc je vous joins les photos des résultats. Je les ai classés par ordre de coulée. L’ensemble pèse 1 kg environ. Toutes les monnaies sont pour l’empereur Domitien. Après quelques recherches je n’ai pas trouvé d’équivalent en 4 monnaies du même empereur . J’aimerais en savoir plus sur cette matrice et sur le faux-monnayage à l’époque romaine en général. D’avance merci de l’intérêt que vous porterez à ma découverte. J’espère que la qualité des photos sera bonne, n’hésitez pas si besoin d’autres photos ou tout autres renseignements. Un détectoriste anonyme près de Saint Brieuc.
Belle et rare trouvaille d’un moule complet de 4 deniers, imitations de monnaies de l’empereur Domitien en règne de 81 à 96 de notre ère. La plaque mâle est plus grande et possède trois rebords sur lesquels vient se positionner sans jeu et parfaitement la plaque femelle de manière à mettre en miroir les avers et revers de chaque monnaie. Rappelons que sur le moule en bronze de Romenay était percé un trou de 4 mm où devait s’insérer une clavette pour obtenir le même effet. Les faussaires ont gravé en creux les avers et revers sur les plaques de plomb. Un canal de coulée en V est présent et irrigue les gravures en creux. Après serrage des plaques, ils coulaient le métal fondu (en général un alliage cuivre plus étain dont l’aspect général donnait une couleur proche de l’argent) dans le moule lié. Ensuite démoulage et découpe de la monnaie, des chutes et enfin polissage de la tranche. Et on recommençait ! Cette découverte s’inscrit sans doute dans le phénomène de multiplication des deniers frauduleux en Gaule au IIe siècle, qui serait lié à la réforme monétaire de Néron (54-69), diminuant le poids des deniers. Un tel objet mériterait une étude poussée qui permettrait de lever un peu plus le voile sur le faux monnayage de l’époque. Hélas, cela ne peut se faire dans notre pays sans danger pour l’inventeur. À quand un changement de loi ?
Suite des cahiers de prospection tenus après chaque sortie depuis 1993
par un fidèle abonné de la revue. Alexandre
Vendredi 26 mars 2010
À 9 h je pars à Revel avec la Kangoo pour amener chez Al un canapé et un fauteuil puis vers 11 h je m’en vais à Belfort pour faire le vieux château après le village. Je me gare sur la place comme d’habitude, je discute de circuits de randonnées avec le jardinier municipal, il me dit que le vieux village était autour du château, sur la pente tournée vers le village actuel. Je commence à détecter vers midi. Je vais d’abord en haut à gauche dans la partie boisée, juste au raz des ruines : je trouve en faisant l’acrobate dans les buis et les églantiers, coup sur coup, d’abord un énorme anneau de cuivre, très large, comme un cerclage de chatière ou de petite ouverture dans une porte ou un mur, pour donner du jour, puis 3 belles boucles médiévales avec des restes de dorure. Mais après, plus rien pendant un bon moment. Vers 15 h je redes- cends et je vais faire le dessous du chemin qui passe en bas de la colline portant les ruines. Là je trouve une broche en cuivre doré, puis une jolie monnaie médiévale toulousaine en bel argent, un denier, en assez bon état, un bout de boucle tordue, et une grosse pièce très épaisse de Louis XVI, et quatre de ces doubles tournois lisses présents partout. Puis je vais faire l’endroit du vieux village, dans la pente côté village actuel, mais là je ne trouve qu’un anneau de cuivre et une petite croix de chapelet.
C’est trop pollué de ferrailles et déchets modernes. En plus c’est rempli de touffes de houx fragons,
impénétrables, on ne peut pas passer partout. Je repars vers 18 h.
Dimanche des Rameaux 28 mars 2010
Je vais à Saint Sernin dès le matin. On devait y aller avec Philou, mais il m’a téléphoné à 8 h il est crevé, il ne peut pas venir. Il fait assez beau, avec des passages nuageux. Il y a un gros 4 × 4 garé dans l’impasse devant la villa, il partira vers 11 h en faisant un bruit de moteur assourdissant. Je vais faire au moins une centaine de trous ! Heureusement, j’ai pris un petit bidon en plastique comme la dernière fois et je mets tout dedans en vrac, pièces, artefacts divers et variés, et surtout clous, rivets, boulons, fils de fer, bouts et papiers d’alu, morceaux de tuyaux d’irrigation, fers de bêtes, car c’est très pollué. Autant de moins à ramasser les prochaines fois. Je fais tout le haut du champ très soigneusement, je ne rentre même pas dîner, je mange un sandwich sur place et je repars crevé en fin d’après-midi. J’ai bien dépollué pour les prochaines fois, mais je suis plutôt déçu des trouvailles après tri et nettoyage : 2 pièces médiévales
en argent : un denier de Toulouse mais l’autre pièce, plus grosse, est toute lisse, un anneau, un gros morceau de plaque boucle wisigothe (bien en avant du socle en briques de la croix) un Napoléon III, un bon pour 50 centimes de 1923, 2 petits ardillons scutiformes (un qui est vraiment minuscule), une agrafe à double crochet (on dit que ce sont des agrafes de linceul ?), 2 plombs de sacs modernes, un double tournois lisse, une petite fleur en cuivre, et
la suite sur le magasine N°130
C E N ’ E S T P A S L E P É R O U …
Mais ça y ressemble, découverte originale d’un prospecteur anglais, Gary, qui a trouvé cette petite mon- naie au hasard d’un champ, une pièce en argent d’un diamètre de 12 mm. Une monnaie frappée au Pérou, à Lima en 1846, un quart de réal avec comme emblème un lama ! La monnaie n’a rien de rare, sa “valeur” est d’une vingtaine d’euros maximum, mais c’est la première du type recensée en Angleterre, comme ayant été découverte au détecteur de métaux ! Et les Anglais ont certainement les meilleures bases de données archéologiques du monde puisqu’eux, recensent toutes les découvertes, qu’elles soient réalisées avec un détecteur de métaux ou pas ! Contrairement à la France, qui ne recense plus grand-chose depuis la loi de 2016… D’ailleurs, si par hasard vous avez déjà découvert en France un quart de
réal ou une autre valeur frappées au Pérou avant 1900, faites-le-nous savoir !
M I L L E M O N N A I E S …
Dans une cruche… C’est la belle découverte d’un prospecteur polonais, Michał Łotys de Zaniówka, dans l’est de la Pologne qui utilisait un détecteur de métaux, dans un des champs de sa famille, il recherchait une pièce de tracteur perdue par sa sœur… Quand il a eu la surprise de trouver un trésor ! Environ mille pièces de cuivre, cachées dans une cruche en terre, un dépôt daté du XVIIe siècle. Les monnaies sont des pièces polonaises et lituaniennes dont la plus grande partie fut frappée entre 1663 et 1666. Bien qu’il soit assez volumineux, le trésor n’avait pas une très grande valeur, il aurait permis tout au plus à l’enfouisseur de se payer deux paires de chaussures en cuir à l’époque où il fut caché…
Monsieur Steyer nous fait parvenir ce courrier de la commission européenne qui lui est adressé au 10 mars 2023. Ce courrier a, au moins, la faculté d’apporter un système de défense juridique à un prospecteur qui a maille sur le terrain face à des gendarmes formés par le serail anti prospection. Interrogé par l’UE, le ministère français de la Culture répond nettement que, hors cadre de recherche archéologique, la détection est totalement libre.
le problème est l’intention systématique de recherche du patrimoine apporté par les archéologues lors de leurs plaintes et la peur du prospecteur qui ne veut pas aller au tribunal pour se battre contre cette plainte abusive.
mais en publiant cette réponse, il se pourrait bien que quelques personnes « plus couillues » (vous nous pardonnerez l’expression) y aient recours.
Quel constat hilarant ! Les médias nous gâtent jour après jour avec des découvertes sensationnelles réalisées par des « archéologues amateurs » (sic) en Angleterre et au Danemark, entre autres pays. Même notre section brèves ne fait pas exception. Et hop, encore un article sur les pièces de monnaie inédites dénichées par des prospecteurs belges en 2022 et 2023, oui, vous avez bien lu, déjà en 2023, avec une publication scientifique en prime ! Mais qu’est-ce que nos chers archéologues fabriquent pendant ce temps-là ? Ils jouent aux pouces, c’est ça ? Attendent-ils patiemment que nous déclarions nos trouvailles par pur hasard ? Histoire de se mettre dans de beaux draps et d’être qualifiés de pillards ? Pourtant, la détection de loisir est libre, je dis bien LIBRE, comme le précise clairement le courrier du ministère de la culture en réponse à la commission européenne (page 8). En dehors du cadre de la recherche archéologique où une autorisation est nécessaire, vous avez tout à fait le droit de nettoyer un terrain (avec l’accord du proprio depuis 2016), de chercher des météorites, de collectionner les douilles de chasse ou même de retrouver la clavette perdue de l’agriculteur. Et lorsque vous tombez par hasard sur un objet archéo, comme le moule du faux-monnayeur à la page 54, la plupart des découvreurs se demandent : « Bon, qu’est-ce que je suis censé en faire, alors ? » Une situation loufoque pour les prospecteurs français.
Régalez-vous en lisant, Gilles Cavaillé
La pièce de 20 dollars américaine, portant la Liberty, fut créée en 1866, d’un poids de 33.5 grammes. Elle fut frappée uniquement dans deux ateliers entre 1866 et 1876, à San Francisco, Californie du Nord, dont
la marque d’atelier est un S, sous l’aigle et Carson City, la capitale du Nevada, c’est la « Carson-City » la plus recherchée par les collectionneurs, sa marque d’atelier étant CC, sous l’aigle et au-dessus du TWENTY. Il y a quelques semaines, un collectionneur de la Sarthe a vendu aux enchères sa collection de pièces d’or, il ne savait pas avant l’expertise, qu’il y avait dans le lot, une rarissime 20 dollars Liberty frappée en 1870 à Carson City, d’après les archives la frappe de 1870 (cc) serait de 3700 exemplaires ! Si les autres monnaies sont parties aux alentours de 1 500 euros pièce, la 1870 Carson City, malgré ces rayures, coups et marques d’usage, a atteint la somme de 297 128 euros ! Un record, qui va permettre au vendeur de conserver sa maison… Un Texan a même appelé le commissaire-priseur, se demandant comment cette pièce avait pu finir dans une collection d’un petit village français ? La réponse est très simple, en 14/18 les soldats américains débarquaient à Brest, où un immense camp militaire avait été installé, un site bien connu des prospecteurs bretons, des dollars or y ont été trouvés… À cette époque ont payait encore en franc or et en dollar or, et donc de nombreux dollars or ont changé de mains et il en reste encore beaucoup dans les bas de laine du grand Ouest, j’ai connu un ébéniste qui en avait découvert une vingtaine, dans le double fond d’une vieille armoire dans le Morbihan… Si vous avez accès à la collection de vos parents / grands- parents, regardez, si par hasard il n’y aurait pas une 1870cc…
Bonjour je vous envoie une photo de ma trouvaille dans un champ en Loire atlantique 44 l´été dernier c’était ma première grosse trouvaille un mois après avoir acheté mon premier détecteur. Au passage votre magazine est génial ne changez rien Cordialement Gaël
Hache à aileron fatiguée sauvée de la destruction totale par un prospecteur. Elle se situe à l’intermédiaire : entre les haches à ailerons et les hache à douille car ses ailerons subterminaux sont complétés par un élément de fixation sous forme d’anneau latéral la période retenue est 900-800 avant jésus Christ.
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