MONNAIES ET DETECTIONS

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Monnaies et Détections

Les casques en bronze de Verksø

Contrairement à leurs descendants féroces et guerriers, le peuple de l’âge du Bronze scandinave vivait dans un paysage arcadien au climat chaud et à la culture paisible.
A cette époque, le soleil était considéré comme féminin dans la mythologie nordique, de très nombreuses découvertes de l’âge du Bronze nordique, indiquent une religion adorant le soleil, pour laquelle une grande variété d’animaux sacrés servaient une déesse que les fidèles nommaient Sol ou Sunna. Ces peuples pratiquant aussi le culte de la fertilité lors des cérémonies religieuses, lors de ces cérémonies un grand nombre d’offrandes, animales, nourritures ou objets précieux étaient offerts à la terre ou aux eaux. En septembre 1942, des ouvriers œuvrant dans la tourbière de Brøns Mose sur l’île de Secland au Danemark, découvrirent dans une fosse creusée par eux un objet solide, un récipient en argile cassé et des fragments de bronze, le tout détruit par leur travail !
Les ouvriers ne sachant que faire de cette découverte n’ayant aucune valeur à leurs yeux étaient loin de se douter d’avoir en réalité découvert un des plus grands trésors du Danemark.
La trouvaille fut confiée à des archéologues qui retournèrent sur le lieu de la découverte plusieurs mois après et organisèrent une fouille méthodique et récoltèrent d’autres fragments en bronze dispersés dans la fosse qu’ils assemblèrent petit à petit.

Le disque de Nebra, 30 cm Ø pour 2 kilos fut découvert en Allemagne par 2 pilleurs de site archéologique de la montagne du Mittelberg en Saxe-Anhalt. Le disque étant accompagné de 2 haches, d’un burin, de deux épées et d’un assortiment de bracelets en spirale, le tout fut proposé à la vente pour 400 000 dollars. Les chercheurs pensent que le disque ne constitue que la moitié d’une paire et qu’il reste un autre disque à découvrir ! conservé et caché par les pilleurs, en attente de jours meilleurs !

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Le trésor de « Grand Bon Dieu »

Ou plus précisément du bois du grand Bon Dieu, situé à Thuin en Belgique, Région wallonne. Le bois du grand Bon Dieu doit très certainement son nom à son passé, c’était une place forte gauloise de la tribu des Nerviens, un oppidum ! Le site est cité par césar lui-même dans La guerre des Gaules, il fut exploité de façon clandestine par des chasseurs de trésor dans les années 80 / 90, il a fallu aux archéologues belges, un édifiant rapport de l’université d’Amsterdam publié en 2012 pour que les Belges, prévenus donc par leurs voisins hollandais, réagissent…
Un beau lot de statères découverts pour la plupart isolés les uns des autres, ou en petites quantités de quelques monnaies a été présenté à la presse, plusieurs lingots et lingotins d’or ont aussi été découverts. C’est le site gaulois le plus riche en pièces d’or, connu en Belgique à ce jour, autant dire que les prospecteurs qui sont passés les premiers ont dû en ramasser une très grande quantité ! Il y avait très probablement un atelier monétaire sur le site. Des bijoux, des pièces de chars et des épées de prestige ou d’apparat ont été mis au jour, un site immense de douze hectares, sur lequel les fouilles sont prévues jusqu’en 2023. Le « Bois du grand Bon Dieu » n’a pas encore livré tous ses secrets…


Source : rtbf.be

Trouvaille 122.01

Bonjour, il y a quelques mois j’ai trouvé un drôle d’objet en bronze dans mon jardin à même pas 5 cm de profondeur au pied d’un arbre. Ça fait 15 cm de long pour 460 grammes. Pouvez-vous m’aider à l’identifier ? Il est creux. Merci d’avance de votre aide. Georges
On a envisagé qu’il puisse s’agir d’une arme de combat, une masse contondante. On a d’ailleurs trouvé ces deux photos de masses d’armes sur le net. Les dimensions de l’objet sont très proches de celle des masses de combats : 10 à 15 cm et entre 500 et 800 g. Mais deux détails pèchent : la rainure dans certaines des ailes et les ailerons qui paraissent peu contondants car pas assez proéminents. En effet ces deux points ne sont pas en faveur d’une blessure supplémentaire à l’ennemi. Reste une autre possibilité un peu tirée par les cheveux, celle d’un sommet décoratif de mat supportant le drapeau qui sert au lever des couleurs le matin ? À suivre avec la réponse éclairée de nos lecteurs.

Le poinçon de Lambesc ou les méfaits du SRA de PACA

Lu dans les cahiers numismatique de la SENA n° 230 décembre 2021 un intéressant article consacré sur le poinçon monétaire dit « de Lambesc » et les outils monétaires massaliétes. Les auteurs, L.-P. Delestrée, J.A. Chevillon et Karim Méziane ne m’en voudront pas je l’espère, si je vous résume cet article sommairement car les pensées qui m’ont traversé l’esprit, à la lecture de cette étude, soulèvent plus de questions sur la forme et l’accès à l’information de base que le fond de l’article.

En 2012, M. Feugère consacrait quelques lignes, sur la foi de médiocres clichés sur ce poinçon apparu sur le net et déclarait que ce poinçon était un document de première importance. En 2016, l’inventeur le présente sur Ebay avec de bons clichés. Le SRA lui tombe dessus, s’ensuit une procédure pénale, l’inventeur paie une amende, le poinçon est récupéré par la DRAC de la région Paca mais il ne fut pas procédé au classement qui pourtant s’imposait en raison de l’intérêt exceptionnel de l’objet. A noter que le droit de propriété de l’Etat sur cet objet est douteux car le juge reconnaissait le caractère fortuit de la trouvaille, dès lors que les faits étaient antérieurs à la loi sur le patrimoine de 2016, on peut se poser des questions sur les éventuelles pressions exercées pour ce jugement…

L’étude proprement dite 

Le poinçon comporte une empreinte intacte ce qui permet l’hypothèse très probable d’un outil intermédiaire pour la réalisation d’un coin neuf à l’identique du précédent qui se serait cassé. Il suffisait à l’artisan d’imprimer une empreinte sur un support en argile crue, en cire ou en métal mou (disques monétaires par exemple) permettant d’obtenir une image en relief sur une pastille d’argile destinée à être fixée sur la base du moule dans lequel, après cuisson, devait être coulé le bronze nécessaire à la fabrication du coin lui-même. Une telle manipulation permet d’expliquer le très bon état de conservation de la plupart des poinçons monétaires connus et du poinçon dit de Lambesc en particulier. D. Hollard et L.-P. Delestrée pensent que le poinçon de Lambesc a été coulé de la manière suivante : une obole de Marseille a été enfoncée dans une plaque d’argile, l’artisan a ensuite monté une paroi circulaire autour de la plaque en la rétrécissant (cône), après séchage il y a eu coulage du métal en fusion. Typochronologiquement, la monnaie ayant servi à la fabrication du poinçon est celle du groupe G dans les séries émises au IV et IIIe siècle avant JC (référence trésor de Lattes). La déduction des auteurs fait donc remonter la fabrication du poinçon à la fin du IVe siècle et au cours du IIIe siècle avant notre ère.
Après l’étude du poinçon, les auteurs se penchent sur les outils correspondant à ce monnayage et cette époque. Il s’avère que depuis la première découverte de poinçon monétaire gaulois en 1986, leur nombre est passé à 18 à ce jour (décembre 2021) et sur ces 18, cinq y compris celui de cette étude appartiennent aux chaines de fabrications des monnaies massaliètes : le poinçon d’Aix en Provence 2010, le poinçon de Lambesc 2012, le poinçon de la Cloche, poinçon vente CGB mars 2015, poinçon vente Palombo, mai 2004 (ce dernier ayant trait aux drachmes légères les autres aux oboles).
Face à cette abondance de poinçons, un seul coin est connu : celui de droit d’obole massaliéte, vente Albuquerque mars 1992. D’après l’étude de l’unique cliché en leur possession les auteurs rapprochent ce coin d’une série de monnaie à la tête à gauche frappée sur flan court connue et étudiée sur le trésor d’Entremont et les éléments nettement plus dissociés et simplifiés du motif au relief très atténué semblent dater de la fin du IIe siècle ou du début du Ier siècle avant.
L’article se termine sur la présentation de deux nouveaux outils monétaires qui ont fait récemment leur apparition officieuse. Le coin monétaire de Pourrières et le poinçon monétaire d’une obole salyenne « au long nez ».
Pour le premier, on n’a que deux clichés pour étude et une provenance approximative. L’étude de la gravure permet de rattacher la création de ce coin monétaire d’obole de Marseille entre la fin du IIIe et le milieu de la première partie du IIe siècle avant JC. Pour le second, l’empreinte moulée est une imitation indigène des oboles de Marseille émises en Provence dans la première partie du Ier siècle avant JC. Ces monnaies sont attribuables à certaines ethnies présentes au sein de la confédération des Salyens. Les auteurs ont retrouvé cinq monnaies dont le droit correspond à celui du poinçon, l’une est référencée dans l’ouvrage de H. Dhermy publié en 2011 et les quatre autres dans celui de J. Desquines édité en 2018. Malgré l’usure générale du poinçon, on retrouve sur les monnaies tous les détails présents sur celui-ci ; ces caractéristiques sont typiques des oboles « au long nez » qui proviennent pour la plupart, de la Provence centrale et plus particulièrement du territoire des tritolli (bassin de saint Maximin la Sainte Baume).

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Un masque en or

Si beaucoup d’entre nous préfèreraient s’en passer, de porter un masque, d’autres sont prêts à tout pour se faire remarquer. Un Indien dans la région du Bengale a eu l’idée de se faire un masque en or ! De l’or à 22 carats, tant qu’à faire, le masque fait tout de même 108 grammes ! 5 000 euros au poids de l’or et au cours actuel, qui atteint des sommets et c’est loin d’être fini ! À voir les photos, le propriétaire du masque, avec des bagues en or, énormes à chaque doigt, sans oublier la montre en or et un bracelet qui doit approcher le demi-kilo ! Ça confirme ce que j’ai toujours imaginé, les plages indiennes doivent être des spots hallucinants, pour les prospecteurs…

Source : news-24.fr

Trouvaille 122.2

Bonjour, voici un objet que j’ai trouvé dans un talus de 100 m de haut, à proximité d’un site gallo-romain (-500 à +200), on n’exclut pas la datation d’une période comme le moyen âge mais selon les trouvailles faites sur les lieux, c’est peu probable. L’objet trouvé à 45 cm de profondeur. Dimension de l’objet en acier : 535 mm de longueur, 35 mm largeur, 15 mm au plus épais. Je ne vous cache pas que j’ai l’idée d’une épée mais le fait qu’elle soit plate sur son épaisseur et non saillante me fait douter et me fait penser à une épée d’entraînement ou à autre chose mais le bout est très bien fait. Merci, Pierre
Non il ne peut s’agir d’une épée, même d’entrainement, trop lourde ! Peut-être les restes d’un outil pour décrotter les socs des charrues, y’en avait de plusieurs sortes et ils les faisaient réaliser par les forgerons locaux. Ou bien un outil réalisé par un forgeron dans un but très précis par son client.

La rocambolesque histoire de la chouette d’or

Il s’agit bien de la recherche d’un trésor, non pas celui enfoui par quelque pirate sur quelque île déserte, mais de la recherche d’une chouette en bronze, enterrée quelque part en France, dont l’emplacement sera fourni par le décryptage d’énigmes d’un jeu de sagacité, une chasse au trésor organisée, de celles qui vont se multiplier à partir des années 1990, et dont Régis Hauser, alias Max Valentin, sera le précurseur. Le site « Chasses au trésor » en est actuellement le meilleur diffuseur, par ailleurs, recelant nos contributions sur la Chouette d’or.

La première de Max Valentin, associé à Michel Becker, sera lancée le 15 mai 1993, dénommée : « Sur les traces de la Chouette d’or », et deviendra mythique, sans avoir été résolue à ce jour.
C’est dans la nuit du 24 avril que Max Valentin aura enterré, nuitamment et péniblement, cette fameuse chouette. Elle est la copie grandeur nature de la vraie, en or, argent, et diamants, réalisée par l’artiste peintre Michel Becker, ami et associé de Max Valentin dans ce jeu. Elle a une envergure de 50 centimètres, pèse 10 kilos, et sa valeur est estimée à 150.000 euros. C’est elle qui sera remise à celui qui rapportera la chouette en bronze. Pour ce faire, il faudra résoudre une série de 11 énigmes, accompagnées de 11 tableaux réalisés par Michel Becker, contenus dans un livre d’une soixantaine de pages, édité à plus de 50.000 exemplaires, en1993, 1995, 1997.
Entre juin 1993 et décembre 2001, Max Valentin utilisera le service du Minitel, et plus de 40.000 messages seront échangés avec les joueurs.
Fin 1999, « La Chouette Net » reprendra un site dédié à la Chouette d’or, créé en septembre 1996, pour finaliser celui d’une association dénommée « A2Co » (Association des chercheurs de la Chouette d’or) fondée en 2003.
Le 18 octobre 2006, sur le forum, Max Valentin doit reconnaître que depuis 2 ans il a perdu le contrôle de la Chouette, confisquée par un liquidateur judiciaire, suite à la faillite de la Société chargée de la location du coffre-fort enfermant l’oiseau. C’est Michel Becker qui va la récupérer, après une procédure judiciaire de plus de quatre ans, financée par ses soins.

Le 24 avril 2009, coup de tonnerre dans le ciel de la Chouette, avec un déluge de larmes : 16 ans, jour pour jour, après avoir enterré la chouette, Max Valentin meurt des suites d’une maladie cardiaque. Dans le doute, n’arrivant pas à rencontrer les héritiers de Max, l’A2Co considère que le jeu continue.
Le 26 septembre 2011, nouveau coup de tonnerre, venant cette fois de Michel Becker, qui, dans une lettre ouverte, n’ayant aucune certitude sur la cache, et craignant des fuites, décide de retirer la chouette de la dotation.
Fin avril 2012, l’A2Co va enfin obtenir rendez-vous avec un mystérieux M.H. (qui s’avèrera être le gendre de Régis Hauser), qui aurait eu la charge de l’héritage de la chouette, alors que depuis plus de 3 ans l’A2Co cherchait en vain de renter en contact avec lui. Régis Hauser lui aurait appris qu’il était Max Valentin (tout le monde ignorait qui était Max Valentin jusqu’à sa famille proche), lui aurait demandé d’arrêter de chercher la chouette (parce que lui aussi la cherchait !) et de remettre à un huissier le dossier qu’il récupèrera à son décès. Ce que M.H. aurait fait, mais sans vouloir donner le nom de l’huissier.
En juin 2014, voulant se délester du jeu, Michel Becker décide de vendre la Chouette, aux enchères à la Galerie Drouot. La nouvelle connue, les chercheurs et l’A2Co feront annuler la vente, et la chouette restera toujours la propriété de Michel Becker comme caution du jeu.
En 2012, Michel Becker est séduit par un bâtiment vétuste à Rochefort : il s’agit de l’ancien château d’eau de 1876. Il conclut un accord avec la ville pour le reprendre, et après 4 ans de rénovation, il deviendra « Le Lingot d’Art 1876 » : un lieu de convivialité, de manifestations artistiques (premier concert en septembre 2021), de Galerie de peinture avec ses propres tableaux, de Musée pour la Chouette d’or, et d’endroit dédié à ses propres chasses au trésor.

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Agenda du n°122

VERN SUR SEICHE • 35
Dimanche 30 janvier 2022
Bourse aux livres et collections
Salles de fêtes de la Chalotais, 35770 Vern sur Seiche
De 9h à 17h. Entrée 1 e. Renseignements : 06.83.82.41.70

LAON • 02
Dimanche 2 février 2022
Bourse numismatique
Maison des Associations Laon Plateau, rue du Bourg, 02000 Laon
De 9h à 12h. Entrée gratuite

BAGNOLET  • 93
Samedi 5 février 2022
Bourse numismatique
Hôtel Novotel, 1 avenue de la République, 93170 Bagnolet
De 9h à 17h. Entrée 5 e

TAVERNY  • 95
Dimanche 6 février 2022
1er salon numismatique international d’Île de France
Gymnase Jules Ladoumègue, 56 avenue de Noissy, 95150 Taverny
De 9h à 16h. Entrée gratuite

PESSAC  • 33
Samedi 12 février 2022
59e bourse multi-collections
Salle Bellegrave, avenue de Colonel Robert Jacqui, 33600 Pessac
De 9h à 17h30. Entrée 1 e. Renseignements : 06.64.71.42.05

BONNEVAL  • 28
Dimanche 13 février 2022
20e salon toutes collections
Salle des fêtes, promenade du Mail, 28800 Bonneval
De 9h à 17h. Entrée gratuite. Renseignements : 06.78.28.50.76

MULHOUSE  • 68
Dimanche 13 février 2022
Bourse toutes collections
Parc des expositions, 120 rue Lefèbvre, 68100 Mulhouse
De 9h à 17h. Entrée 4 e. Renseignements : 03.89.64.43.96

THYEZ  • 74
Dimanche 13 février 2022
40e salon de printemps
Forum des Lacs, 269 rue des Sorbiers, 74300 Thyez
De 9h à 16h. Entrée gratuite. Renseignements : 04.50.25.81.80

SAINT SEBASTIEN SUR LOIRE  • 44
Samedi 19 février 2022
30e salon des collectionneurs
Salle Escall, rue des Berlaguts, 44230 St Sébastien sur Loire
De 9h à 18h. Entrée gratuite. Renseignements : 02.55.09.46.21

LYS LEZ LANNOY  • 59
Dimanche 20 février 2022
Bourse toutes collections
Centre culturel, avenue Paul Bert, 59390 Lys lez Lannoy
De 9h à 17h. Entrée gratuite. Renseignements : 06.11.12.89.70

CASTELNAU LE LEZ  • 34
Dimanche 27 février 2022
12e salon des collectionneurs
Complexe Kiasma, espace Lagoya, 1 rue de la Crouzette, 34170 Castelnau le Lez
De 9h à 17h. Entrée gratuite. Renseignements : 06.87.39.80.27

GENAS  • 69
Dimanche 27 février 2022
30e bourse multicollections
Salle Jacques Anquetil, rue de la Fraternité, 69740 Genas
De 9h à 17h. Entrée gratuite. Renseignements : 04.78.90.34.25

POLLESTRES  • 66
Dimanche 27 février 2022
17e bourse numismatique
Salle polyvalente Jordi Barre, avenue Pablo Casals, 66450 Pollestres
De 9h à 18h. Entrée gratuite. Renseignements : 06.31.18.51.91

TORCY  • 77
Dimanche 27 février 2022
30e salon des collectionneurs
Espace Lino Ventura, face à l’Hôtel de Ville, 77200 Torcy
De 9h à 17h. Entrée gratuite. Renseignements : 06.79.15.34.78

TOULON  • 83
Samedi 12 mars 2022
Bourse toute collection
Salle de l’Eglise Jean Bosco au Mourillon, 3 boulevard Cuneo, 83100 Toulon
De 14h à 18h. Entrée gratuite. Renseignements : 06.80.02.07.14

SELESTAT  • 67
Dimanche 27 mars 2022
Bourse toutes collections
Salle les Tanzmatten, 67600 Selestat
De 8h à 17h. Entrée gratuite. Renseignements : 06.52.75.96.93

Sommaire du n°122

Vécu
Cahiers de prospection 2008
La rocambolesque histoire de la chouette d’or
Le poinçon de Lambesc
ou les méfaits du SRA de PACA
Angleterre, découverte d’un esterlin inédit d’Adolphe de Waldeck (1301-1302)
Les casques en bronze de Verksø
La mosaïque de Caligula
Législation
Projet de loi du Sénat français
Brèves
Histoire
Le dernier roi viking
Perles de Lorraine et d’ailleurs…
Les tribulations de La Peregrina
Le trésor de Guarrazar
L’épée de Napoléon Ier
Pictes, Brigantes et Mur d’Hadrien :
l’Ecosse romaine
Numismatique
La monnaie ça rapporte !
Bade trip
60e anniversaire des premiers centimes de la Ve République
La monnaie dans tous ses états – Louis XVI et la Révolution
Chinoiseries numismatiques
Le caïdon, monnaie post‑esclavage
Trouvailles
Monnaies/objets
Courrier
Agenda
Librairie
La photo insolite

Édito du n°122

Toute l’équipe de Monnaies & Détections vous souhaite de très belles trouvailles à venir malgré la loi du patrimoine de 2016.
C’est une loi prise en dépit du bons sens et l’archéologie française s’appauvrit tous les ans de cet immense gâchis de non déclaration de trouvailles fortuites. Pour nous cela reste un combat : montrer aux amoureux de notre patrimoine la perte de données engendrée par cette loi scélérate pour que cela puisse peser dans le débat futur. C’est un challenge !
L’administration, bien qu’obtuse, ne manque pas de cerveaux qui se poseront les bonnes questions un jour ou l’autre. « Comment se fait-il qu’il n’y ait plus de trouvailles à étudier ? Pourquoi les écrits scientifiques se raréfient comme peau de chagrin ? » Simplement le délai d’inertie de cette dernière est monstrueux. Mais n’en doutons pas, un jour nous gagnerons !
Bonne lecture
Gilles Cavaillé