MONNAIES ET DETECTIONS

Pour les passionnés de la détection

Bienvenue sur le Blog Officiel
Monnaies et Détections

Météorite suédoise

Le 7 novembre 2020, une impressionnante météorite zébrait le ciel dans la région d’Uppsala, en Suède. Une caméra de vidéo-surveillance à Larvik, dans le pays voisin en Norvège à immortalisé la scène ! Plusieurs amateurs se sont lancés à la recherche de la météorite ou des morceaux dûs à sa probable implosion. Deux géologues, Anders Zetterqvist et Andreas Forsberg étaient parmi les chercheurs ; alors qu’ils désespéraient de ne rien trouver, ils ont découvert la plus grosse météorite de Suède enregistrée depuis 1950 ! Un morceau de 30 centimètres de long et pesant 14 kilos ! La météorite, en partie ferreuse, son type n’est pas précisé, proviendrait d’après les premières expertises de la ceinture d’astéroïdes située entre Mars et Jupiter !


Source : lesoir.be
Pour voir la chute de cette météorite sur YouTube taper : Fireball over Sweden 2020-11-07

Trouvaille 117.10

Bonjour, sortie initiation pour une amie et au 2e son cette bague que je pense en cuivre XIXe ou début XXe ? (pas d’autre décors que ceux visibles sur la photo). Ainsi que ce crochet, pour la dentelle ? Les deux trouvés dans le 46. J’ai aussi sorti dans le 47 ce que je pense être un ardillon mérovingien, avec de la chance. Merci de me confirmer vos identifications. Bonne détection à tous. Julian
Petite bague fantaisie en cuivre et aluminium pour les pétales de fleurs. Début XXe siècle.
Le crochet, comme vous dites, est un fuseau en cuivre pour filer la laine. Il n’est pas facile d’estimer sa datation car il a traversé les siècles et le vôtre est simpliste à l’extrême, sans une once de décoration.
Vous avez aussi découvert l’ardillon d’une plaque boucle mérovingienne, très simple, sans gravure elle aussi.

Les reliques de Jeanne

Jeanne d’Arc, personnage emblématique de l’histoire de France, qui pourtant ne fut réellement reconnue comme telle que très tardivement, et plus exactement dans les années 1870-1871, années terribles pour la France de Napoléon III, battu et humilié sur son propre sol par l’armée de Prusse, et cela en 5 mois et demi ! Pire encore, le 18 janvier 1871, l’empire allemand est proclamé à Versailles, le 26 janvier l’armistice signé à Versailles, et l’ultime humiliation le 10 mai, avec le traité de Francfort, l’Alsace-Moselle est annexée !, et de plus, la France versera entre 4 et 5 millions de pièces d’or de 20 francs à l’Allemagne, pour l’entretien des armées d’occupation !
Après cela, le monde politique, académique, des arts, les historiens, le monde militaire et populaire regrettent de concert l’héritage de Clovis et de Charlemagne, ces barbares germaniques, la France humiliée se cherche de nouveaux héros, et surtout, une nouvelle identité et de nouveaux ancêtres moins germaniques que les Francs ! C’est ainsi que naîtra le « Roman National Français », et la soudaine apparition d’un prince gaulois totalement inconnu de tous ! Il en sera de même pour Jeanne d’Arc, véhiculant l’image de la guerrière ayant « vaincu » les Anglais, et surtout ayant rendu le trône de France au dauphin Charles VII.
La France meurtrie a besoin de nouveaux héros, et Jeanne d’Arc en fera partie. A partir de cette époque, les objets à l’effigie de Jeanne d’Arc deviennent légion, et cela, sous toutes sortes de formes ! car de Jeanne d’Arc, il ne reste rien !
Selon les récits de l’époque, le bourreau fera brûler à trois reprises les restes, afin que rien ne reste de son corps, les cendres jetées dans la Seine, ainsi que son cœur et ses entrailles. Il ne reste ainsi aucune relique de la Pucelle… et encore moins de tombe… Et pourtant, certaines reliques sont apparues, la dernière en date étant la soi-disant bague de Jeanne d’Arc !, achetée plus de 300 000 euros !
Mais avant d’aller plus loin, c’est quoi exactement une relique ?

Les reliques

Dans la religion chrétienne, le culte de latrie est réservé à Dieu, le culte d’hyperdulie est réservé à la Vierge Marie, le culte de dulie est réservé aux saints. Il revêt deux formes, la vénération et l’invocation.
Il faut distinguer plusieurs sortes de reliques. La première concerne les ossements, les cheveux et le sang. La deuxième rassemble les reliques ayant appartenu à un saint ou bienheureux, vêtements, ustensiles de la vie courante, instruments de pénitence, de sa captivité ou de son supplice. La troisième catégorie réunit les reliques « représentatives », les objets contenus dans les reliquaires, parce que proches des autres reliques, ont capté les saintes vertus.

A gauche : Six reliques sous la protection du fameux agnus dei, dans ce reliquaire du XVIIIe siècle avec encadrement en bois.
A droite : Une relique de la Sainte Croix avec son authentique, qui en fait aussi l’essentiel de sa valeur pour un collectionneur.

La suite dans Monnaies & Détections n° 117

Le retour de Black Sam, le pirate !

Depuis maintenant des années, des chasseurs de trésors fouillent l’épave du « Whydah Gally » le dernier navire du pirate Black Sam ! Samuel Bellamy de son vrai nom, ses deux bateaux furent coulés par une tempête en 1717 dans la baie de Cap-Cod, Massachusetts, États-Unis. Les dernières recherches ont permis la découverte d’un conglomérat de monnaies, d’argent et d’or ainsi que des ossements provenant de six pirates ! Les deux navires, le Whydah et le Marie Jane, avaient environ 220 hommes d’équipage et transportaient un fabuleux trésor, le fruit de plus de cinquante abordages sur des navires marchands ! Depuis une dizaine d’années, les chercheurs possèdent l’ADN d’un descendant de Samuel Bellamy et ils espèrent bien finir par le retrouver, au moins un morceau… Ce qui mettrait fin au mystère, car si officiellement Black Sam est mort sur le Whydah en 1717, personne n’en est vraiment sûr !
Trois ans plus tard, un homme fut pendu pour acte de piraterie à Cap-Cod, il affirmait être Samuel Bellamy et fut pendu sous ce nom ! Le mystère perdure, à suivre…
Toute l’histoire Back Sam, en détails, dans Monnaies & Détections n° 80.


Source : divernet.com

Trouvaille 117.05

Pierre en Belgique nous envoie deux trouvailles de son cru : une petite contreplaque mérovingienne en bronze avec un décor d’entrelacs classiques, trois excroissances ou têtes de rivets sont encore présentes, datable du VII- VIIIe siècle.
Le second objet est bien plus récent : une broche ronde évidée supportant huit petites pierres carrées ou morceaux de verres identiques et de même couleur. Au centre et culminant, rattaché par quatre axes une pierre centrale de taille quatre fois supérieure. Le revers permet de soutirer des indices supplémentaires de datation mais la photo n’est pas présente on suggère une datation XVII- XIXe siècle.

Monnaies dissidentes de la République

Dans un pays construit au fil des siècles autour d’une dynastie, comme la France capétienne, seule une révolution avait pu changer ce schéma. Née de la révolte, la Première République (1792) allait bien sûr connaître les mêmes phénomènes. Avec Stofflet, général vendéen, commence l’instauration d’un papier-monnaie “dissident” circulant sur un territoire précis où il est accepté. Stofflet est le seul à avoir pris cette initiative, contestée par les autres chefs royalistes le soupçonnant de vouloir détourner le ravitaillement nécessaire à la bonne marche de leurs armées à son profit avec ces bons.
Jean Stofflet a été fusillé à Angers en 1796.

L’Indochine sous l’Etat Français.

 

Il faut attendre la fin de l’époque napoléonienne pour voir les luttes de pouvoir se répercuter de nouveau dans la symbolique monétaire.
Les monnaies de siège à Anvers et Strasbourg passent du “N” de Napoléon I au “L” de Louis XVIII en 1814 lorsque le commandant de chacune de ces places finit par entériner le changement de régime en 1814. Strasbourg refit de même après les Cent Jours en 1815.
Un coup à la mairie de Paris, à la faveur de la défaite de Sedan, avait mis fin à la dernière monarchie française le 4 septembre 1870. Les monnaies changèrent illico de symbolique mais la dissidence contre Napoléon III avait déjà trouvé l’une de ses formes d’expression dans les nombreuses monnaies satyriques montrant l’empereur affublé de diverses coiffes militaires prussiennes… La nouvelle révolte de Paris dès 1871 et le court intermède de la Commune n’ont pas provoqué de nouveaux types, le graveur utilisant l’image d’Hercule, par Dupré, de 1848. Surnommés les « Hercule au trident », cette arme étant le différent de Camélinat, le graveur communard, ces pièces de cent sous sont recherchées.

La suite dans Monnaies & Détections n° 117

Le coffre de Napoléon

La ville de Rouen, Seine-Maritime, possède une statue équestre de Napoléon. Cette dernière, qui date du XIXe, a été déposée en juillet dernier, une des pattes du cheval étant fissurée, la statue est partie en restauration. Les ouvriers ont eu la surprise de découvrir un trésor sous la statue ! Un coffre en bronze placé dans le socle, personne n’était au courant. Ce n’est pas vraiment rare, ce genre de trouvaille est assez fréquent dans les grandes statues de bronze, bien souvent les fondeurs laissent une trace pour le futur… Le coffre contient de nombreux documents qui ont malheureusement pris l’eau et un tube de laiton, pas encore ouvert, depuis juillet ! Tube qui pourrait contenir une pièce ou une médaille, à suivre.


Source : francebleu.fr
Pour voir une des vidéos de l’ouverture du coffre, taper dans votre moteur de recherche : statue coffre Napoléon.

Trouvaille 117.03

Bonjour à tous. Je vous soumets 2 petites monnaies gauloises en argent. L’une d’elles a été trouvée dans un champ en Bretagne près de Vannes donc je pense aux Vénètes. Quand à l’autre je ne me rappelle plus du lieu de la découverte, peut-être la Marne. Si vous pouviez me renseigner sur l’époque et le lieu je vous en serais reconnaissant. Merci pour ces informations, amicalement Pascal.
A priori il n’y a, dans les deux étranges exemplaires que vous avez envoyés, aucune monnaie d’origine vénète ! La seconde est carrément une reproduction moderne dont l’auteur s’est maladroitement inspiré du sanglier et de la roue mais c’est un véritable sanglier de foire et le portrait par trop réaliste ne fonctionne pas non plus faute du style gaulois caractérisé… Celle de gauche, usée, ne paraît pas gauloise, mais peut-être celtibérienne avec un gros doute pour la localisation géographique de votre trouvaille. L’usure est curieuse, pour la première monnaie : l’aspect de la photo montre un métal corrodé et très attaqué, loin du schéma type d’oxydation des monnaies antiques argent trouvées et la seconde montre plutôt une caractéristique d’oxydation en bulle d’un alliage contenant de l’aluminium… Pas du tout antique tout cela…

Qui a trouvé le Trésor de Forrest Fenn ?

On vous en parlait dans le numéro 116 de Monnaies & Détections, un très gros vendeur de détecteur de métaux aux États-Unis, la « Kellyco Metal Detectors » offrait une prime à l’inventeur du trésor de Forrest Fenn, 10 000 dollars pour une interview !

La prime ne l’a pas vraiment convaincu, mais l’inventeur était déjà en contact avec un écrivain pour raconter son histoire !
Un petit rappel des faits. En 2010 Forrest Fenn publie un livre, une chasse au trésor, sous la forme de poèmes et d’indices pouvant conduire à un coffre caché dans une région sauvage du Nouveau-Mexique, un coffre contenant des pépites d’or, des pièces, des bijoux et des objets amérindiens ; valeur du coffre, en 2010, un million de dollars ! Forrest Fenn, raconte avoir caché son trésor à un endroit où il pensait s’allonger et mourir en 1988, après qu’on lui a diagnostiqué un cancer… Il montre plusieurs photos du coffre et de son contenu.
Ayant finalement vaincu la maladie, il cacha à cet endroit près de vingt ans plus tard, une partie de sa fortune, il était sur la fin de sa vie, marchand d’art, antiquaire. La chasse au trésor, commence tout doucement, puis le bouche à oreille et les médias, font le reste et finalement des milliers de gens vont se lancer à la recherche du coffre, chasse au trésor qui causa, involontairement, la mort de deux ou trois personnes, la zone de recherche étant sauvage et escarpée… Ces morts et le tapage médiatique qui en découle, renforceront encore plus le nombre de chercheurs !

La suite dans Monnaies & Détections n° 117

Langues d’or !

Si certains ont la langue bien pendue, ceux-là ont des langues en or ! Des archéologues qui fouillent dans le temple de Taposiris Magna, à l’ouest d’Alexandrie en Égypte, ont découvert plusieurs momies, dont deux ont la particularité d’avoir une amulette en forme de langue, placée dans la bouche et en or ! Une « décoration » assez rare, visiblement, et qui n’a pas vraiment trouvé d’explication, peut-être pour pouvoir parler dans l’au-delà… Le site de fouilles est supposé contenir une prestigieuse dépouille, celle de la reine Cléopâtre ! Les archéologues ne sont pas tous d’accord sur son emplacement et ils cherchent toujours…


Source : bbc.com/Afrique